Jérémie Guillossou ne veut plus perdre de temps. L’ingénieur compte mener son projet ailleurs. L’entrepreneur a pris sa décision la semaine dernière. Au total, trois recours ont été déposés au tribunal administratif. Las, Jérémie Guillossou souhaite mener son projet ailleurs. Février 2018, Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique, annonce le financement de onze projets – dont un à Plusquellec, près de Callac – d’installations de production d’électricité à partir de biomasse. L’État garantit un complément de rémunération pendant 20 ans. À la ferme de Goasmin, Jérémie Guillossou, ingénieur en énergie, et son père Dominique, exploitant agricole, prévoient la méthanisation de fumiers, lisiers, et de cultures intermédiaires pour un volume annuel de 21 tonnes. Deux autres endroits présélectionnésDes riverains, « pas opposés » au projet, mais contre l’installation au Goasmin, s’engagent. Ils craignent de subir différentes nuisances : olfactives, sanitaires, sonores… Ils avaient manifesté devant la préfecture en avril. Jérémie Guillossou répondait : « Beaucoup de gens ont peur de la méthanisation. C’est un problème de pédagogie. » Le maire de la commune, Jacques Le Creff, confirme l’arrêt du projet. « Je trouve que c’est du gâchis. Je suis déçu alors que l’État avait donné son aval. » Jérémie Guillossou explique sa décision. « Je ne veux pas partir en procédure pendant un an et demi minimum. Je maintiens mon projet mais l’installation se fera ailleurs. Et on multipliera les distances légales par cinq ou dix pour ne pas être freinés. » L’ingénieur en énergie poursuit : « En cas de retard, nous prenons des pénalités de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Malheureusement, c’est comme cela. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre. » Le trentenaire a présélectionné deux endroits. https://www.ouest-france.fr/bretagne/plusquellec-22160/plusquellec-le-projet-de-methanisation-annule-6020892
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